... Danse du Torito

Cette danse apparu approximativement au XVIIe siècle à l'époque coloniale. Son thème principal est le l'élevage du bétail où se raconte le drame d'une ferme. Est considéré comme une danse traditionnelle guatémaltèque. À Chichicastenango, cette danse est une activité rituelle et religieuse; c'est que le discours des danseurs contient des parcelles de Christianisme et aussi des caractéristiques mythologiques. Ici on apprécie le mélange des cultures et le métissage entre les noirs et les indigènes.





Les danseurs portent des costumes typiques flamboyants préparés avec des étoffes fines de velours, paillette, ornements multicolores et argentés, cape étoilée, chapeau de biais, plumes de plusieurs couleurs, masque de bois avec expression selon chaque personnage et chinchines de maure, arrivant à l'Atrium de l'Église, depuis la maison de l'auteur et/ou Cofradía de la danse, se plaçant en 2 files une en face de l'autre, dançant au rythme de la danse et au son de la marimba sencilla. Chaque personnage a son propre rythme.





La danse du Torito dure approximativement 10 heures par jours consécutifs, et y participent à peu près 38 personnages. La partie la plus dynamique de la danse est la Toreada où chaque personnage, après son discours, combat le taureau le plus vaillant de la ferme. Cette jolie danse culmine subitement avec la mort de l'amour, le propriétaire de la ferme par le taureau brave.





Tous les personnages sont choisis par l'auteur de la danse, comme dans toutes les danses de rites et cérémonies. C'est la croyance que si les personnes choisies renoncent à leur personnage, quelque chose de mal leur arrivera à eux ou à leur famille. Il ne faut pas non plus enlever son masque durant la danse, il existe des lieux sacrés pour faire ça. Le Aj-'ij (Prêtre maya) bénit le lieu, les danseurs, l'auteur et tous ceux qui ont un lien avec la danse, pour éloigner les mauvais esprits de l'endroit où se réalisent les essais et pour que les danseurs soient protégés en tout lieu: voyages, affaires, travail, dans sa vie quotidienne, dans sa famille; au moyen de la quema de pom, chandelles, fleurs, Copal, Eau bénite à l'Autel Maya Tur’k’a à 3 Km de Chichicastenango

Les danses peuvent être de tradition Inca comme le Rabinal Achi, en langue quiché qui tend à disparaître, les somptueux vêtements et masques représentant un coût élevé pour les communautés ; le Palo Volador, probablement d'origine aztèque, chaque épisode de sa préparation correspond au livre sacré.

La Danse du Cerf, d'origine pré-hispanique, symbolise la lutte entre les hommes et les animaux ; la Danse de la Couleuvre, douze indiens vêtus de noir et masqués de blanc dansent tout à tour avec une femme et avec des reptiles qui symbolisent le mal ; la Danse des Géants raconte un épisode célèbre du Popol Vuh, c'est un ballet plein d'entrain et de bonne humeur.



D'inspiration hispanique : la Danse de la Conquête, la Danse des Maures et des Chrétiens qui retrace un épisode de la reconquête espagnole.



Toutes ces danses sont accompagnées par les trompettes, la Chirimia (flûte d'origine précolombienne), les tambours et enfin et surtout la Marimba qui est un xylophone, déjà connu des Mayas. Sa taille est très variable, elle peut atteindre 4 mètres. Trois instrumentistes y jouent en même temps.



Enfin, la guitare, la harpe et le violon d'origine hispanique.

la guatemalabada...!! ou tcha tcha mais c est plus ancien..!!